La méthode Montessori, on en entend beaucoup parler depuis quelques années. Mais connais-tu cette activité typique de cette pédagogie, imaginée par Maria Montessori il y a plus de 100 ans ?
Fabienne, du blog Des parents et des enfants, nous présente aujourd’hui les cartes de nomenclature Montessori, pour aider ton enfant à développer le langage et à intégrer du nouveau vocabulaire.
Fabienne est formée à la méthode Montessori et certifiée assistante Montessori. Elle partage avec nous son expérience. Si tu souhaites aller plus loin sur la parentalité positive et l’éducation bienveillante, nous t’invitons à faire un tour sur son blog plein de ressources !
Fabienne, c’est à toi !
Le jeu des cartes de nomenclature Montessori est utilisé dans toutes les écoles Montessori et il mérite d’être présenté aux parents et in fine à tous les enfants. Derrière un aspect tout simple se cache un trésor pour toi et tes enfants. Avec ce jeu, tu peux réunir des enfants d’âges différents, capter leur attention, vivre une vraie interaction et enrichir leur vocabulaire…
Je te propose de commencer par te mettre dans la peau de Maria Montessori. Elle a passé tant d’années à observer les enfants qu’elle a détecté, il y a plus de 100 ans, comment chaque enfant est guidé par un maître intérieur qui leur permet de créer le langage…
La période sensible du langage
L’acquisition du langage chez l’enfant, un mystère étonnant !
Maria Montessori a découvert que tous les enfants du monde traversent une période sensible du langage qui dure de leur naissance à leurs 6 ans. Cette période sensible se manifeste dès la naissance par une attraction très intense pour la voix humaine.
Cette voix procure au bébé puis à l’enfant tant de joie qu’il devient capable de créer le langage, et plus tard d’utiliser le langage avec l’écriture et la lecture.
La période sensible du langage est donc une véritable fenêtre d’opportunités chez le jeune enfant. Grâce à cette fantastique caractéristique spécifique à l’être humain qu’est le langage, il va pouvoir communiquer, interagir socialement, ou encore véhiculer des idées, des sentiments…
Maria Montessori explique que l’enfant, doté de l’Esprit Absorbant, absorbe ce langage et que cette absorption reste un mystère. En effet, le langage ne s’enseigne pas !
« Le langage se développe naturellement, en tant que création spontanée. Et il se développe selon des lois déterminées, semblables pour tous les enfants. » Maria Montessori
Ces étapes de construction du langage, qui passent pas la prononciation de syllabes, de mots entiers, l’utilisation de la syntaxe et de la grammaire, sont les mêmes pour tous les enfants de tous les peuples du monde.
La création du langage, un processus graduel pour l’enfant
L’enfant est capable d’entendre et de percevoir le langage bien avant qu’il ne puisse s’exprimer. Cette première période est donc essentielle car l’enfant absorbe tout ce qu’il entend.
- Pour le bébé, cela commence par le son de la voix humaine, l’observation du mouvement des lèvres de sa maman et son papa lorsqu’ils parlent, la découverte que le son enchanteur est produit par la bouche de celui qui parle… Dès que le bébé maîtrise le mouvement de sa nuque, il tourne la tête vers le son de la voix humaine et observe le mouvement des lèvres de sa maman et son papa.
« L’enfant présente des signes de cette joie supérieure qui émane de lui lorsque, les membres contractés, les poings fermés, la tête dressée et tendue vers une personne qui parle, il fixe intensément son regard sur les lèvres qui remuent. » Maria Montessori
- À 4 mois, le bébé regarde avec beaucoup d’attention la bouche de celui qui parle et il découvre que c’est de là que provient le son enchanteur… Il est comme envoûté et il tente d’en imiter les mouvements.
« … l’enfant s’aperçoit que la musique mystérieuse qui l’entoure et qui le touche profondément vient des lèvres humaines. » Maria Montessori
- Vers 6 mois intervient le babillage de l’enfant. Il produit des sons syllabiques.
- À 10 mois, l’enfant se rend compte que cette musique produite par la bouche a un but et fait le lien entre les mots et les choses de son environnement.
- À 12 mois, l’enfant vit à nouveau une étape clef : il prononce ses premiers mots intentionnels.
- Durant les six mois qui suivent, donc jusqu’à 18 mois, le langage se développe. Sa compréhension est toujours supérieure à ce qu’il est capable d’exprimer.
- À 21 mois, il peut prononcer des morceaux de phrases.
- À 24 mois, il a beaucoup de vocabulaire, il utilise aussi bien les noms que les verbes et ils sont plus complexes.
« … à deux ans, il atteint le véritable degré de plénitude avec l’explosion du langage. »
« … l’enfant est véritablement un miracle… En deux années, ce petit être a tout appris. » Maria Montessori, L’esprit absorbant de l’enfant
- Vers 2 ans et demi, le plus gros de la construction du langage est fait. L’enfant a un tel intérêt pour l’expression qu’il parle seul puis il réalise qu’il peut parler avec les autres, qu’il peut transmettre des idées et se faire comprendre.
Le rôle des adultes pour aider les enfants dans l’apprentissage du langage
Grâce à son Esprit Absorbant, et à la période sensible du langage, l’enfant comprend tout de sa langue maternelle : le vocabulaire mais également la syntaxe, et même la grammaire AVANT ses deux ans, donc avant qu’il ne sache parler !!!
Les neurosciences ont validé les découvertes de Maria Montessori et certaines études démontrent même que l’enfant a déjà tout acquis vers ses 1 an.
En tant qu’adulte, on a longuement patienté avant que l’enfant ne sache parler. Désormais, on ne peut plus l’arrêter
Dans son ouvrage « L’Enfant », Maria Montessori utilise cette phrase poignante pour souligner le caractère monumental de ce phénomène :
« L’intelligence de l’homme n’émerge pas du néant : elle s’édifie sur les fondations élaborées par l’enfant pendant ses périodes sensibles. »
L’adulte apparaît comme un modèle pour l’enfant. Il a donc la responsabilité d’offrir à l’enfant, dès son plus jeune âge, un vocabulaire riche, varié, beau, de lui donner des occasions de s’exprimer et de lui laisser le temps de le faire. Les cartes de nomenclature sont un exemple fantastique de jeu pédagogique qui soutient l’enfant dans cette démarche.
Si tu t’interroges sur l’impact des écrans sur les jeunes enfants et si tu cherches des alternatives, tu seras ravi de trouver des ressources dans cet article.
Les cartes de nomenclature, un jeu pédagogique passionnant
Les cartes de nomenclature, c’est quoi ?
Maintenant que tu as pris conscience du travail phénoménal réalisé par les enfants pour créer le langage, je te propose de découvrir une activité de langage pratiquée dans toutes les écoles Montessori.
Ce jeu pédagogique plait beaucoup aux enfants car il est ludique et les nourrit durant leur période sensible du langage ! Il peut être pratiqué avec un enfant seul ou en groupe avec des enfants d’âges mélangés, entre 2 ans et demi et 6/7 ans voire même plus. Il suffit alors d’adapter la difficulté.
L’enfant cherche à comprendre son environnement. C’est essentiel pour son adaptation et il le fait naturellement. Evidemment, l’idéal est toujours de présenter à l’enfant les objets réels mais notre environnement proche ne nous permet pas toujours de lui faire découvrir toutes les merveilles de la Terre.
Ainsi, les cartes de nomenclature sont un excellent outil pour l’aider dans son processus d’adaptation. Les cartes montrent des images de lieux, d’objets, d’animaux, de végétaux, de minéraux…
Les cartes de nomenclature Montessori sont organisées par thèmes, il y a une carte qui représente le TOUT et 10 à 15 cartes qui représentent un élément individuel de cet environnement. Par exemple, si je choisi le thème des instruments de musique, une carte représente un orchestre, le TOUT, et chaque carte individuelle représente un instrument : une guitare, un piano, un violon…
Ce jeu permet à l’enfant d’enrichir son vocabulaire et l’aide à classifier son environnement.
Enfin, Maria Montessori recommande de rester sur des objets ou personnages réels car l’objectif est d’aider les enfants à appréhender le monde. Rassure-toi, ce peut être des dinosaures puisqu’ils ont vraiment existé !!!
Comment choisir le thème des cartes ?
Pour aider l’enfant à se familiariser avec son environnement proche, tu peux commencer avec des cartes qui représentent le foyer : une chambre, un salon, une cuisine, une buanderie, une salle de bain, un jardin…
Tu peux ensuite passer à l’environnement élargi comme la gare, le parc, la piscine, la ludothèque, le marché, la crèche, la voiture…
Et en suivant cette progression, tu peux te focaliser par exemple sur les différents moyens de transport : la voiture, le train, le vélo, l’avion, le bus, la moto… ou encore sur une boite à outils avec tous les outils qui se trouvent à l’intérieur comme un marteau, un tourne-vis, une pince… les enfants adorent ça ! Ou encore sur un abri de jardin et tout ce que l’on peut y trouver, comme des gants, un arrosoir, un râteau à feuilles, une tondeuse à gazon…
Tu peux également fabriquer des cartes en lien avec les animaux et choisir un thème spécifique comme les animaux des Alpes, les animaux d’Afrique, les animaux de la ferme, les insectes…
Tu peux aussi utiliser les cartes de nomenclature pour faire découvrir aux enfants l’art et leur présenter des œuvres ou des compositeurs…
Les thèmes possibles n’ont pas de limites en dehors de ton imagination !
Mes cartes préférées, ce sont celles sur les animaux, car les enfants adorent parler des animaux et que le sujet peut être déployé sur de nombreux thèmes : la chaîne alimentaire, leur habitat, la gestation, leur longévité…
Les cartes de nomenclature Montessori, un matériel ultra simple pour un jeu ultra plaisant
Je t’invite à choisir un thème qui t’intéresse ou à te laisser guider par les enfants. Ils posent des dizaines de questions, c’est l’occasion de nourrir leur curiosité !
Tu sélectionnes sur Internet 10 à 15 images que tu copies dans un cadre de 8×8 cm par exemple. Je te joins un modèle vierge pour te faciliter la tâche. Idéalement, pour suivre les conseils de Maria Montessori, l’image est copiée sur fond blanc (sauf peut-être pour les animaux qui peuvent apparaître dans leur environnement naturel) et les proportions sont respectées au maximum des possibilités.
Il est intéressant de choisir des illustrations différentes telles que des dessins, des photos ou des peintures pour varier. Mais l’idée est de garder le même type d’illustration pour une série donnée.
Je te propose une sélection de Cartes de nomenclature sur le thème de la musique.
Tu peux également trouver des ressources professionnelles gratuites sur le site de l’Association Montessori International. NB : Pour limiter les impressions, tu peux copier les images dans le modèle vierge que je t’offre gracieusement.
Tu n’as plus qu’à imprimer les cartes en double exemplaires, à les plastifier (ou à les coller sur du papier Canson) et enfin à les découper.
Sur une des deux séries, je t’invite à dissocier le nom de l’image, comme ceci :
Il existe plusieurs possibilités pour ranger les cartes. Tu peux les disposer dans un panier ou dans une boite en carton par exemple et les mettre à disposition des enfants après leur avoir présenter une première fois.
Comment présenter les cartes de nomenclature Montessori aux enfants ?
Je te propose de découvrir la méthode utilisée par les éducatrices Montessori et l’adapter ensuite à ta convenance.
- Pour cette première approche, je t’invite à prendre uniquement la série de cartes qui comporte l’image seule.
- Tout d’abord, l’enfant doit être prêt pour le jeu et manifester un début d’intérêt quand tu l’invites à découvrir les cartes.
- Il est possible de faire ce jeu sur un tapis ou de s’installer à une table. Dans ce cas, tu peux te placer à la droite de l’enfant si tu es droitier.
- Tu commences par montrer la première carte qui représente la carte du TOUT, par exemple la cuisine, et tu entames une petite conversation avec l’enfant. Tu peux lui demander : « Qu’est-ce que tu vois ? ». L’enfant répond : « Cuisine ». Tu peux lui demander s’il reconnait des objets qui sont également dans sa cuisine… L’enfant répond et indique peut-être un détail qu’il voit sur l’image du TOUT : « Horloge ».
- Et tu poses la carte du TOUT en haut de la table, isolée des suivantes.
- Puis tu sors par exemple la carte qui représente un couteau et tu demandes : « Est-ce que tu sais comment ça s’appelle ? »
- L’enfant répond « Couteau » et tu lui réponds « Oui, merci » et tu poses la carte en haut à gauche.
- Tu continues avec les autres cartes une à une et tu formes une ligne en les posant successivement à droite de la précédente carte, dans le sens de l’écriture. Lorsque tu arrives en bout de rangée, tu places les cartes suivantes sous la première rangée, à nouveau de gauche à droite.
- Si le nom d’une carte pose une difficulté à l’enfant, tu peux soit la mettre de côté, soit la laisser avec les autres mais il faut alors s’en souvenir.
Attention, si l’enfant hésite ou s’il se trompe, ne le reprends surtout pas, et ne dis jamais “Tu ne sais pas ?” ou “Non, ce n’est pas ça”. C’est inhabituel mais essentiel dans la construction de l’estime soi de l’enfant.
Tu peux dire “Hum, on va voir” ou “Je mets celle-là ici”.
- Si tu mets de côté plus de 3 cartes, tu en choisis uniquement 3 parmi elles pour la suite du jeu : la leçon en 3 temps. Et tu reprendras les autres cartes qui représentent une difficulté à un autre moment.
- Si tu mets de côté moins de 3 cartes, tu peux inclure des cartes qui ont également une autre terminologie, un autre vocabulaire que celui prononcé par l’enfant, afin d’avoir 3 cartes.
Il s’agit d’un matériel éducatif progressif. Ainsi, ultérieurement, le jeu se décline en activité de lecture. Grâce aux deux séries de cartes, tu peux proposer une activité autonome de lecture avec contrôle de l’erreur : l’enfant peut associer chaque ticket de mot à la bonne image et vérifier ensuite leurs mises en paires à l’aide de «l’image contrôle» qui contient image et nom.
Les critères de réussite d’une activité Montessori
- L’activité doit intéresser l’adulte qui le présente : Si le jeu te plait, l’enfant va ressentir ton enthousiasme et il sera heureux de partager ce moment avec toi. Inutile de se forcer car l’enfant ressent tout.
- Vérifier l’intérêt de l’enfant et lâcher prise : Parfois, tu as passé du temps à préparer du matériel et tu te fais une joie à l’idée de le présenter à ton enfant. Et en même temps, sans t’en rendre compte, tu as une pression sur le “résultat”. Accepte de laisser-faire et si ça ne se déroule pas comme imaginé, tu peux laisser de côté les cartes quelques temps et y revenir à un autre moment. C’est d’ailleurs souvent l’enfant qui te sollicitera à nouveau, à un moment qui lui convient mieux.
- L’activité doit être adaptée au stade de développement de l’enfant : L’enfant est un être en développement. Pour l’aider au mieux, il est très important que l’activité proposée corresponde d’une part à ce qu’il est en aptitude de réaliser et d’autre part qu’elle représente un challenge pour qu’il soit intéressé.
Le jeu de la leçon Montessori en 3 temps
La leçon en 3 temps a été créée par le docteur Édouard Séguin puis généralisée par la doctoresse Maria Montessori. Elle est utilisée quotidiennement dans toutes les écoles Montessori du monde !
Cette leçon en trois temps devrait être connue de tous les éducateurs et de tous les parents. Elle permet à l’enfant de mémoriser deux ou trois nouveaux mots d’une manière extraordinairement efficace, car elle suit le processus d’apprentissage naturel de l’enfant et qu’elle se fait dans le mouvement. C’est un fabuleux moyen d’apprendre par le jeu.
1. Nommer
Ici tu reprends les 3 cartes mises de côté et tu indiques le nom correspondant à l’image.
L’enfant effectue une association de la perception sensorielle avec le nom. Il voit avec ses mains
Je t’invite à donner le nom distinctement, à bien articuler et tu fais répéter le nom par l’enfant.
« Voici un “saxophone” » et tu regardes l’enfant pour l’inviter à répéter ou tu peux lui dire : « Tu peux dire : “saxophone” ».
« On appelle cet instrument des “castagnettes” » et l’enfant répète : « castagnettes ».
« Et enfin, voici une “contrebasse” » et l’enfant répète : « contrebasse ».
2. Connecter
La deuxième étape consiste à connecter l’objet représenté sur l’image avec le nom et c’est là que l’enfant gagne de l’expérience.
C’est la période la plus longue afin que l’enfant ait beaucoup d’occasions d’associer l’objet et son nom. Il convient régulièrement de mélanger les cartes et de les changer de place pour éviter que l’enfant associe l’image avec son emplacement.
Je t’invite à procéder de la façon suivante. Tu peux dire par exemple : « Peux-tu mettre “saxophone” dans ma main ? » et quand l’enfant l’a fait : « Oui, tu as mis “saxophone” dans ma main ». Puis tu mélanges à nouveau.
Tu peux dire alors : « Est-ce que tu peux prendre “contrebasse” ? » et quand l’enfant l’a fait : « Oui, tu as pris “contrebasse” ». Puis tu mélanges à nouveau.
Et encore : « Est-ce que tu peux poser “castagnettes” ici ? »
Ou encore : : « Est-ce que tu peux cacher “contrebasse” derrière ton dos ? »
L’adulte change sa formulation à chaque fois ainsi que la place de l’objet : poser ici, montrer, mettre dans mes mains, prendre, déplacer… Cela doit rester ludique et dans le mouvement.
Remarques importantes
- Je t’invite à regarder l’enfant quand tu lui poses la question, comme ça tu évites de donner des indices sans le vouloir, par exemple en jetant un coup d’œil vers l’objet visé.
- S’il se trompe de carte, par exemple s’il a pris “contrebasse” quand tu as demandé “saxophone”, tu lui demandes de reposer la carte. Tu peux dire : « Hum, je vois “saxophone” par ici. Tu peux prendre “saxophone” dans tes mains ? » et continuer : « Oui, tu as pris “saxophone” ».
- Pour trouver la bonne durée de l’activité, il faut rester attentif à l’intérêt de l’enfant et toujours varier les propositions.
- Ici, on évite de mentionner l’article (le, la, les..)
3. Identifier
Lors de cette étape, tu demandes à l’enfant de nommer les objets qu’il voit sur les cartes. L’enfant doit se souvenir du nom de l’objet et le dire.
Attention, ce n’est pas une inquisition ou un test. Tu peux demander de cette façon :
« Alors, ici qu’est-ce qu’on a ? » puis l’enfant répond,
« Et là ? » puis l’enfant répond,
« Comment on appelle cet instrument ? » puis l’enfant répond.
Cette étape est très courte. S’il sait, c’est très bien. Dis-lui que tu as passé un super moment de jeu avec lui et qu’il peut jouer avec les cartes quand il veut et aussi longtemps qu’il veut.
Remarques importantes
- Tu peux t’entraîner seule ou avec une amie en amont pour que toutes les étapes soient claires.
- Ne revient jamais aux étapes précédentes.
- Si tu rencontres une résistance ou un blocage de la part de l’enfant, peut-être que ce n’est pas le bon moment pour le jeu ou que le niveau de difficulté n’est pas adapté (trop facile ou trop difficile ?) ; ce n’est pas très important. Il faut rester positif et enthousiaste. Si ça ne marche pas, tu peux mettre fin au jeu de façon sympathique et le refaire une autre fois car ça doit rester agréable. C’est très probablement l’enfant qui reviendra vers toi à un autre moment pour que tu lui présentes à nouveau.
- Dans toute la pédagogie Montessori, on va laisser et accepter le niveau auquel l’enfant se trouve. Ainsi, si tu as utilisé les cartes de nomenclature pour découvrir les couleurs et s’il décrit une couleur en disant « zaune » au lieu de « jaune », on le prend comme ça et on pourra dire : « Oui, c’est le jaune » et faisant durer le son “j”.
Tu seras surpris de lire l’enthousiasme et la curiosité dans le regard des enfants et de voir comment ils s’approprient les cartes pour y jouer seul ou avec d’autres enfants.
Surtout ne me crois pas, expérimente !
J’espère que ce partage t’a inspiré. Je t’invite à te lancer dans la création d’une première série de cartes de nomenclature dès aujourd’hui et de proposer le jeu aux enfants. Je serais très heureuse que tu partages ton expérience en commentaire. Tu peux aussi me poser tes questions et je me ferai un plaisir d’y répondre.
Merci beaucoup à Fabienne pour ces ressources téléchargeables offertes et pour son retour d’expérience ! N’hésite pas à aller fouiller sur son site Des parents et des enfants toutes les autres astuces Montessori et plus qu’elle peut t’apporter !
Télécharger nos kits pour mettre en place des activités Montessori
Pour télécharger les kits d’aventures pédagogiques pour les enfants, jeux Montessori, Escape Games, chasses au trésor, jeux de piste, activités éducatives, c’est par ici : clique simplement sur le bouton juste en dessous pour tout recevoir gratuitement.
Qu’as-tu aimé dans cet article ou pas aimé ? On en discute dans les commentaires !
Tes idées d’améliorations et de compléments sont les bienvenues, ainsi que ton expérience et tes retours !
- As-tu déjà utiliser des carte de Nomenclature Montessori avec tes enfants ?
- Pratiques-tu la pédagogie Montessori ?
Laisse ton avis juste en dessous, merci beaucoup ! N’hésite pas à partager cet article avec les personnes de ton entourage qui pourraient être intéressées et sur les réseaux sociaux !