Pédagogie par la nature : et si la nature avait inventé l’école ?

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  • Pédagogie par la nature : et si la nature avait inventé l’école ?

Dans cet article, on va s’interroger sur un sujet qui nous inspire particulièrement ! À quoi le modèle d’une pédagogie par la nature pourrait-il ressembler ? On peut aussi se poser la question, et si la nature avait inventé l’école, comment l’aurait-elle faite ? Quels seraient les grands principes de cette école créée par la nature elle-même ?

Prendre exemple sur la nature pour suivre un apprentissage naturel !

Pour répondre à ces questions, il nous a fallu mieux comprendre le monde naturel, apprendre à l’observer en gardant à l’esprit la question clé de cet article : « Et si la nature avait inventé l’école ? » Qu’est-ce qu’un arbre peut nous apprendre ? Et les saisons, les alliances, les compétences innées dans chaque chose vivante…

Et si on s’inspirait de la nature pour apprendre à apprendre ?

La foret est un exellent professeur pour apprendre de nouvelle chose

C’est parti pour cette petite aventure, à la recherche de clés pour favoriser les apprentissages et le plaisir d’apprendre. On commence par la base. Comment la nature a-t-elle commencé ? Tu peux aussi lire l’article : éveil et nature par où commencer.

La nature a-t-elle défini une méthode d’apprentissage ?

Comment tout a commencé ? Et si l’on faisait l’analogie avec notre Univers ? Si l’on remonte au début de notre Univers, il n’y avait pas de dissociation entre les éléments, toute la matière de quelque forme qu’elle soit était regroupée en un point très petit, très dense et très chaud. Puis l’expansion intervient. Imagine une soupe bouillonnante (comme une soupe de légume, bien mixée, oui !). Au passage il faudra que tu lises cet article sur comment expliquer aux enfants avec des comparaisons.

L’Univers se dilate et au fil de l’expansion, sa diversité augmente, les premières particules s’agitent et forment les bases d’un jeu de construction sans limite. Les atomes se définissent, la matière s’agglutine… C’est le début d’un enchaînement, d’une chronologie d’un apprentissage et du développement puis probablement de l’expérimentation. Et c’est ce premier point qui est probablement le plus important dans la pédagogie par la nature ! C’est l’expérimentation !

Tester, c’est apprendre et enrichir sa bibliothèque de connaissances !

Apprendre aux enfants par la nature

Pédagogie par la nature, 8 grands principes

#1 Le principe d’expérimentation – Pédagogie par la nature

Si la nature avait créé l’école, son premier grand principe pédagogique aurait probablement été de favoriser l’expérimentation.

L’expérimentation est la base de la découverte et de l’apprentissage. Pour les enfants les plus jeunes, cela signifie expérimenter les bruits, les matières, les saveurs, etc., c’est un premier pas dans le monde qui les entoure. C’est un apprentissage inné, il suffit de le vivre pour apprendre.

Première étape :

Cette première étape d’une pédagogie par la nature est une expérimentation que l’on peut définir de « réception », on reçoit une information (un bruit, une image, une sensation) et l’on en fait l’expérience grâce à nos sens.

Pour les enfants plus grands, l’expérimentation par « addition » peut commencer ! Cela signifie expérimenter en enrichissant la phase de « réception » ! Comment réagit de la farine quand on lui ajoute de l’eau, quelle texture a la farine seule, l’eau seule et les deux mélangées ? Que se passe-t-il visuellement quand on associe du cyan et du magenta, ou toutes les couleurs ensemble ?

Deuxième étape :

La deuxième étape d’une pédagogie par la nature c’est une expérimentation créatrice, l’enfant peut commencer à créer par son expérimentation. Le but est de l’amener à compléter et enrichir sa perception du monde et de développer sa capacité d’association !

Dans le principe d’expérimentation, il n’y a pas d’erreur ou d’échec ni de limite d’association. Toutes les possibilités sont ouvertes et peuvent être testées. Combien d’expériences la nature a-t-elle réalisées avant de produire la première cellule ? Combien d’étapes ont suivi pour arriver à produire une vie intelligente ? La réponse est bien sûr : un nombre gigantesque !

Quelle limite à l’expérimentation ? Comme notre Univers a ses propres limites, notamment les lois de la physique (par exemple la gravité pour ne citer qu’elle), l’expérimentation doit se faire sur de grandes lois immuables que tu peux définir en fonction de ton environnement et de tes enfants. C’est-à-dire des règles à respecter pour expérimenter dans de bonnes conditions, principalement des conditions de sécurité !

On ne recommandera pas aux enfants d’aller se jeter dans un torrent qui conduit sur une cascade de 25 mètres pour expérimenter les sensations d’une telle expérience ! Ce serait enfreindre l’une des lois que tu aurais définies (ou pas si tu es amateur de sensations fortes) !

L’expérimentation, c’est profiter des conditions d’un instant T, d’une situation, d’un lieu, etc., pour apprendre de nouvelles choses. À quel âge un enfant expérimente-t-il la sensation de la pluie sur sa peau ? 

#2 Le principe de lenteur – Pédagogie par la nature

Le deuxième grand principe est celui de la lenteur, celui de ralentir ou de prendre le temps, le monde ne s’est pas créé en 7 jours ! Par exemple, il suffit d’observer un arbre pousser, cela prend du temps, créer un être vivant prend du temps, 9 mois pour l’homme, 11 mois et demi pour la baleine bleue, 22 mois pour l’éléphant, mais le record est détenu par le requin-lézard avec une période de gestation allant jusqu’à 3 ans et demi !

La Terre est apparue il y a 3,5 milliards d’années, c’est donc le temps qu’il a fallu pour que la nature nous crée, nous êtres humains, avec la forme, l’intelligence et la conscience que nous avons aujourd’hui.

La croissance du monde végétal est un exemple de lenteur, il faut plusieurs années à la végétation pour prendre de la grandeur.

Si la nature avait inventé l’école, elle aurait probablement ancré ce principe au plus profond du système en prenant soin d’y ajouter une subtilité… Laquelle ? On t’explique ça juste en dessous !

Toutes les plantes, tous les animaux ne se développent pas à la même vitesse. La nature respecte le rythme de chaque espèce. Il ne faut pas qu’un séquoia géant pousse à la même vitesse que du bambou !

La nature a choisi de laisser à chaque espèce son propre rythme d’évolution !

Comme on te l’expliquait plus haut, chaque espèce prend le temps qu’il lui faut pour mettre au monde une nouvelle génération. 

La lenteur, un rythme personnel :

Le principe de lenteur varie suivant l’environnement. Les différentes espèces, qu’elles soient animales ou végétales, évoluent à des rythmes différents suivant leur environnement. La nature a pris conscience que le cadre dans lequel se développent les êtres vivants joue un rôle important sur leur évolution. 

L’école de la nature ne se serait certainement pas enfermée entre 4 murs avec un rythme à la seconde près, une heure pour les maths puis une heure de français puis deux de sport…

Elle aurait probablement laissé les enfants évoluer à leur rythme.

Les bambous géants grandissent sous terre par une succession d’étapes. Les précédentes pousses forment des rhizomes de plus en plus grands et avec un diamètre de plus en plus important. Pendant plusieurs années, il accumule la force et le diamètre des pousses précédentes avant de sortir de terre. Il se prépare à une évolution et une croissance très rapides et au moment où ils sont prêts, ils sortent de terre à une vitesse incroyable. Certains enfants ont besoin de plus de temps et d’étapes pour certaines choses pour avoir un « boom » d’apprentissage une fois le moment venu.

On ne s’inquiète pas de ne pas voir le bambou sortir de terre, mais on s’émerveille de voir à quelle vitesse il grandit !

Les enfants sont des bambous géants ! Il se préparent à pousser très rapidement !

#3 Le principe de biodiversité – Pédagogie par la nature

Comme le dit très bien Bernard Werber, la nature fonctionne par un système d’ajout ! La nature ne détruit pas ses fruits, mais résout des problèmes par l’équilibre du monde vivant qu’elle produit, et ce en ajoutant de la diversité !

Pourquoi la Terre n’a-t-elle pas produit une pelouse partout, un papillon, un lézard, un oiseau, un poisson et puis c’est tout ? Rien d’autre, à quoi bon ?

Multiplier les interactions et les échanges pour libérer de nouveaux potentiels chez l’enfant ! 

La nature a choisi la diversité comme méthode d’apprentissage pour favoriser un environnement riche, intéressant et en démultiplier les possibilités. On estime aujourd’hui que la Terre abriterait entre 7,4 et 10 millions d’espèces.

Si la nature avait inventé l’école, elle aurait probablement favorisé la diversité des enfants dans les classes en créant un environnement multiâge et des milieux d’apprentissage variés ! L’expérience de chaque enfant peut être partagée avec un autre, et ce pour le bénéfice de l’ensemble des individus. Dans la nature, toutes les espèces n’ont pas 7 ans, mais on y retrouve tous les âges. Chaque espèce joue un rôle dans l’écosystème. 

L’apprentissage est un écosystème

L’exemple de Yellowstone :

Un exemple qui illustre très bien l’importance d’un environnement varié, c’est l’expérience réalisée aux États-Unis dans le parc naturel de Yellowstone, où en 1995, les loups ont été réintroduits dans le parc après plusieurs dizaines d’années d’absence suite à leur traque par les Hommes.

23 ans après leur réintroduction, les loups ont eu un impact inattendu sur leur environnement et sur les espèces avec qui ils cohabitaient !

Voici une vidéo de 4 minutes 30 à ne pas manquer, qui illustre très bien l’importance de l’équilibre, et les conséquences bénéfiques sur la nature :

Une pédagogie créée par la nature favoriserait un milieu riche et varié, favorable aux expérimentations multiples.

#4 Le principe de continuité – Pédagogie par la nature

Un arbre pousse toute sa vie, il est en perpétuel mouvement ! Dans les régions tempérées, la végétation évolue au fil des saisons, les arbres passent par des phases de croissance plus rapides que d’autres. Au printemps, il grandit et en hiver, son écorce s’épaissit pour se protéger du froid.

La matière change d’état, les espaces vivants évoluent, tous les objets passent par différents stades !

Si la nature avait inventé l’école, elle l’aurait probablement créée pour qu’elle dure toute la vie, puisse se renouveler en permanence, évoluer et s’adapter aux changements du monde ! Au-delà de l’école elle-même, c’est le processus d’apprentissage qui devrait durer indéfiniment et ne pas avoir de limite ! Aujourd’hui, nous avons défini qu’il fallait apprendre durant les premières années de sa vie puis arrivé à la vingtaine, ce processus prendrait fin…

Comment faire pour que l’apprentissage dure toujours ? Comme les arbres, qui ont appris à pousser en continu par la magie de la nature, il faudrait apprendre aux enfants à apprendre ! À apprendre en continu…

#5 Le principe du respect des compétences innées – Pédagogie par la nature

Une graine germe et pousse sans qu’on lui explique ou qu’on lui apprenne comment faire ! La nature a programmé en chaque chose des apprentissages innés, les graines poussent toujours au bon moment, les animaux ont l’instinct qui les guide, dans la maternité par exemple, ils nourrissent leurs petits sans avoir reçu d’éducation sur le sujet ! Pourquoi chaque espèce a-t-elle une nourriture qui lui correspond et pourquoi s’oriente-t-elle vers celle-ci ? Comment le sait-elle ?

Les compétences innées de la nature sont la meilleure méthode d’apprentissage, on en retrouve une qui est à la base de tout : c’est le jeu ! Plus un mammifère joue, plus il apprend et plus il devient intelligent ! Le jeu est une forme d’expérimentation qui suscite du plaisir et une attention maximale.

Comme les graines, les enfants sont programmés pour pousser

Prenons l’exemple du langage. Le langage s’apprend sans cours ni leçon, mais dans un environnement riche en mots et en sons.

Si le langage était une graine, alors l’environnement langagier en serait l’eau qui ferait en sorte que la graine se développe et évolue ! Les compétences innées ne peuvent se développer que dans un environnement fertile et adapté ! Une graine ne poussera pas dans un verre d’huile d’olive !

Association de trois grands principes :

On en revient aux trois premiers principes définis plus haut : l’expérimentation, la lenteur, et la biodiversité ou la richesse d’un milieu !

L’enfant, pour apprendre à parler, expérimente des sons de manière réceptive grâce à son ouïe, puis de façon créative en inventant ces propres bruits grâce a sa bouche !

Apprendre à parler et enrichir son vocabulaire prend du temps. L’enfant utilise le principe de lenteur des arbres pour faire grandir son langage. Plus un arbre grandit, plus les ramifications de ses branches sont nombreuses. On peut transposer cette idée au vocabulaire : si le tronc représente les premiers mots, les premières briques du langage, alors les branches qui se multiplient au fil des ans sont la variété du vocabulaire utilisé par l’enfant !

Les enfants apprennent à parler comme les arbres à pousser !

Si la nature avait inventé l’école, elle aurait probablement donné aux enfants l’opportunité de s’exprimer de manière unique ! Il n’y a pas deux arbres identiques. Peut-être que notre système éducatif est aujourd’hui à l’image des jardins à la française que l’on retrouve à Versailles. Des buissons taillés en carré, conditionnés et tous identiques. 

apprendre aux enfants en observant la foret

#6 Le principe de coopération et d’entraide – Pédagogie par la nature

Dans les forêts, les arbres ont compris une chose essentielle : ensemble, ils sont plus forts ! Dans son livre « La vie secrète des arbres », Peter Wohlleben nous explique comment les arbres communiquent sur les dangers, s’échangent de la nourriture et même se soignent mutuellement.

Les arbres ont des capacités qu’il nous est difficile de comprendre, probablement à cause de la lenteur de leur développement. Les arbres ont besoin des autres pour s’épanouir. 

Pédagogie par la natureLorsqu’un arbre tombe malade, les autres espèces se trouvant autour de lui s’organisent pour lui venir en aide, grâce à leurs réseaux de racines et aux champignons. Les arbres sains peuvent transférer une partie de leurs nutriments et aider l’arbre malade à se rétablir.

Si la nature avait inventé l’école, elle aurait probablement donné l’exclusivité à la coopération plutôt qu’à la compétition. Comme les arbres, la nature favoriserait l’entraide des enfants. Les petits valoriseraient le savoir des plus grands en les questionnant et les grands expliqueraient aux plus petits en partageant leurs connaissances.

#7 Le principe des cycles d’apprentissage – Pédagogie par la nature

La nature fonctionne par périodes ou par cycles, le cycle le plus visible est celui des saisons, soit au nombre de 2 dans les latitudes proches de l’équateur (saisons sèches et saisons des pluies), soit au nombre de 4 dans les latitudes plus tempérées.

Le cycle de l’eau est également un bon exemple, c’est une succession d’étapes.

Si la nature avait inventé l’école, elle aurait probablement défini un rythme cyclique pour chaque apprentissage.

Une phase de découverte, une phase d’expérimentation, une phase de compréhension, puis pour finir une phase d’assimilation.

#8 Le principe de non-jugement – Pédagogie par la nature

Si nous nous trouvons tellement à l’aise dans la pleine nature, c’est qu’elle n’a pas d’opinion sur nous. Nietzsche

As-tu déjà vu un arbre juger son voisin ?

C’est le principe qui viendra clore cet article ! L’un des faits marquants dans la nature et le monde végétal, c’est l’absence de jugement, il semble que les plantes, les arbres et les fleurs ne se jugent pas ! 

Le chat du voisin porte-t-il un jugement sur ta coupe de cheveux ? Sur ta tenue vestimentaire, la voiture que tu conduis, ta façon de parler ?

On peut considérer qu’il y a plusieurs types de jugements, un jugement de sécurité, c’est-à-dire, évaluer si une situation est dangereuse. Et il y a le jugement social qui est un jugement moral et superficiel (coupe de cheveux, style, classe sociale…).

Si la nature avait inventé l’école, elle aurait probablement favorisé la diversité, les différences, la mixité, des styles variés…

Dans la nature il n’y a pas deux choses identiques, même les arbres de la même espèce poussent de façon différente, leurs branches prendront des directions différentes… L’environnement naturel est si riche de différences que cela en devient une force.

Apprendre à apprendre grâce à l'exemple de la nature

Tu peux compléter cet article avec notre méthode pédagogique basée sur des chasses au trésor pour rendre l’apprentissage encore plus ludique !

Changer de point de vue : Et si l’école avait inventé la nature

Pour mieux observer les différences de ces deux milieux et principalement de ces deux approches : il nous semble intéressant et surtout amusant de retourner la situation et de se demander comment la nature serait-elle si l’école et notre système éducatif en étaient les créateurs ?

Drôle de question à se poser, mais c’est souvent grâce au changement de point de vue que l’on peut prendre conscience des véritables différences et aller encore plus loin dans la recherche d’idées.

Voici une liste probable de différences que tu peux compléter dans les commentaires de cet article :

  • Les formes de la nature seraient cubiques à l’image de nos salles de classe
  • Les forêts pousseraient en jardin à la française, avec des arbres en rectangle, sphère, forme contemporaine…
  • Un arbre pousserait et atteindrait sa taille adulte en quelques mois seulement, au risque de n’être pas assez solide et de se briser au premier coup de vent
  • Elle n’aurait pas le choix de son organisation
  • Elle serait à l’image de notre agriculture intensive et des monocultures ! Ici des sapins, là seulement des chênes…
  • Elle n’aurait pas le droit à l’erreur ce qui réduirait les possibilités d’évolution
  • Elle serait peu diversifiée, les bois rares d’un côté, les bois normaux d’un autre

Télécharger les kits d’activités ludiques à imprimer pour enfants pour apprendre autrement et en s’amusant

Pour télécharger les kits d’aventures ludiques pour les enfants, chasses au trésor dans la nature, jeux de piste, activités éducatives, c’est par ici : clique simplement sur le bouton juste en dessous pour tout recevoir gratuitement.

Comme d’habitude, on aime bien avoir des retours sur les articles !

Qu’as-tu aimé dans cet article ou pas aimé ? On en discute dans les commentaires !

Tes idées d’améliorations et de compléments sont les bienvenues, ainsi que ton expérience et tes retours !

  • As-tu identifié d’autres grands principes inspirés par la nature ?
  • Quelles sont tes astuces pour favoriser une pédagogie par la nature ?
  • As-tu d’autres techniques ou outils similaires à cette approche pédagogique à faire découvrir ?

Laisse ton avis juste en dessous, merci beaucoup !

N’hésite pas à partager cet article avec les personnes de ton entourage qui pourraient être intéressées et sur les réseaux sociaux !


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  • J’ai trouvé cet article très intéressant effectivement chaque enfant a son rythme que l’on ne respecte pas forcément, ce qui peut le mettre en situation difficile. Tout le monde devrait prendre de lire vos articles, c’est très inspirant. Merciiii pour tout ce que vous faites et pour tout ce travail partagé.

  • J’aime beaucoup le renversement de posture « et si la Nature avait inventé l’école ? »
    On ressent que vous avez longtemps observer la Nature et lu et vu beaucoup de documentaires. Merci d’avoir mis en forme et en mots ces grands principes.
    Je pense aussi au principe de Beauté et d’harmonie. Ce que la nature crée est un joyau où la beauté émane de l’harmonie d’un joyeux mélange de formes, de couleurs, d’espèces…
    Et puis j’aimerais rajouter au principe de connaissances innées, le fait que chaque espèce végétale ou animale fait exactement ce pour quoi elle est venue sur Terre. Elle ne se soucie pas du passé et ne s’inquiète pas du futur, n’attend pas qu’on la félicite, la vie passe à travers elle et s’exprime dans une action, un mouvement. Elle s’adapte en permanence à ce que l’environnement propose :un obstacle sur le chemin, un nouveau prédateur, etc…et cette résilience s’intègre même jusque dans son ADN pour profiter aux générations suivantes et ce très rapidement.
    Merci pour votre travail. C’est très très inspirant. Ça donne envie d’offrir une nouvelle proposition d’apprendre à nos enfants… peut-être même aussi aux écoles par des interventions ponctuelles. Y avez-vous songé ? Si vous avez besoin d’une équipe pour cela…j’en suis !

  • J’aimerais connaître les sources de vos propos! Vous affirmez et dites beaucoup de choses intéressantes dans votre texte, mais sont-elles appuyées par des recherches scientifique, d’autres articles d’auteurs, etc?

    Merci beaucoup! C’est pour un travail d’université et j’aimerais pouvoir utiliser ce que vous dites mais je ne peux pas pour l’instant, car vous n’avez aucune source.

  • Bonjour, je suis maman de 2 garçons et une amoureuse de la nature depuis tjs. Je suis aussi depuis peu en suppléance en arts plastiques et j’ai confiance en mes enfants et en mes élèves, je sais qu’ils ont du potentiel alors je les amène à se dépasser. Avec une amie maîtresse nous nous posons des questions et pourquoi pas la créer cette nelle école. En parallèle j’étudie les plantes sauvages et je fais une formation en Sylvotherapie. Tout ce dont vous parler me touche droit au cœur. Je vous remercie de développer ces sacrées idées. Sincères gratitudes, bien à vous. Mélanie depuis la haute Savoie.

    • Foncez! beaucoup de parents attendent cela faute de quoi de plus en plus font l’instruction en famille (c’est mon cas: en tant qu’animateur nature je me forme maintenant en coaching scolaire pour aider les parents)

  • Bonsoir,
    Je veux bien croire que le confinement nous fait perdre un peu la notion de temps, mais je pense qu’il m’a bien fallu 10 bonnes minutes pour lire votre article, et non 3 ou 4 comme annoncé dans le mail !…
    Ceci dit, votre article est très intéressant, très bien construit et j’aime beaucoup ce parallèle entre la nature et le développement de nos enfants. Beaucoup de notions capitales abordées et que de trésors, sources de réflexions.
    Merci.

  • Une petite remarque : le paragraphe sur les cycles d’apprentissage mériterait d’être plus développé.
    Je pense que selon la maturité, la notion abordée, l’intérêt de l’enfant, ses connaissances et expériences passées, ces notions de cycles sont un peu floues, voire mêlées parfois…

  • Je suis enseignante en maternelle, très sensible aux activités nature avec mes élèves. Je suis très régulièrement le blog de Emilie Lagoeyte (Eveil et nature).
    Bravo et merci pour votre article. Je l’ai trouvé très intéressant et pertinent. J’ai d’ailleurs pris des notes. Je pense faire un article sur mon blog pour vous citer et faire un lien vers votre blog et vos propositions de kits. Je vais continuer à me promener, m’informer au gré de vos articles. A bientôt !

  • Tout est dit, pas besoin de chercher plus loin, observons ce qui est autour de nous et inspirons-nous-en.
    Cet article me montre comme il est important de respecter le rythme de chaque enfant et que chacun A quelque chose à apporter au groupe. La coopération avant tout!

  • C’est un bel article, très inspirant pour les enfants comme pour les adultes ! La nature est la meilleure façon selon moi pour accompagner les enfants dans leur conscience d’eux-même mais aussi du monde qui les entoure. Un arbre ne juge pas ses voisins, et de la même façon un arbre ne se juge pas lui-même. Sans se poser la question de savoir ce que les autres pensent de lui, il grandit et s’épanouit. Il prend l’espace dont il a besoin pour déployer ses branches, plante ses racines profondément dans la terre mère et élève son sommet en direction du soleil. De la même façon, nos enfants peuvent, sans se soucier de l’image qu’ils donnent, simplement prendre racine dans la terre en prenant le temps d’ancrer chacun de leur pas, respirer profondément, ouvrir leurs bras et leur cœur pour prendre leur espace et toujours se sentir liés par un lien invisible au soleil et à son énergie ! Vous nous inspirez de belles réflexions et j’espère que cela aidera nos enfants à oser être et grandir, simplement. Aurélie.

  • Bonjour,
    J ai trouvé l article très intéressant.
    Dans la même idée, le besoin d hydratation pour grandir et évoluer. Dans nos classes, les enfants non pas le droit de boire mais sans une bonne hydratation, nos cerveaux ne peuvent pas fonctionner correctement ! Quand mon fils a commencé l école, je mettais tous les jours une gourde d eau dans son sac mais dès la 1ère semaine, on m a demandé d arrêter… Je trouve ça dommage…

  • Bonjour et merci pour vos articles!
    Voilàs, je me documente beaucoup en ce moment en vu de commencer l’IEF dès septembre. Nous trouvons la pédagogie Montessorie très intéressante, mais le « unschooling » encore plus. Avec cette « grille » de lecture du Unschooling, on pourrait croire que cet article va dans ce sens: sens inné de l’apprentissage, milieu fertil, maturation des observations puis apprentissage rapide à la bambou, respect des rythmes des enfants etc. mais alors je m’étonne fortement, pour ne pas dire choqué, de lire ceci pour l’article de l’école à la maison: « Mais arrivé vers 4 ou 5 ans, il est indispensable d’adopter des méthodes et des démarches concernant l’apprentissage personnel et le suivi du développement de l’intelligence. ».
    Pourquoi, vers 4 ou 5 ans devrait-on perdre confiance dans ces capacitées d’apprentissage innées des enfants? Que pensez vous du Unschooling? Vous dite que les enfants apprennent à parler comme les arbres à pousser; pourquoi en serait-il autrement de la lecture, si cela fait parti de son environnement quotidiens?
    Votre avis m’intéresse! merci
    eloi

  • Merci ! pour cet article très intéressant !
    Ma fille est rentrée en petite section cette année, et nous (re)découvrons qu’elle est très sensible notamment au bruit (comme de plus en plus d’enfants je pense qujourd’hui, mais qui se taisent peut être).
    C’est un calvaire pour elle le matin d’arriver en classe de 27 élèves qui crient dans tous les sens et l’instit qui crie encore plus fort par dessus !
    Nous pensons souvent toutes les deux à une forêt où nous réfugier (dans notre tête), en sécurité au milieu des animaux sauvages et des bruits de la nature.
    Le monde « civilisé » d’aujourd’hui est devenu très agressif tant pour les êtres qui essayent d’y vivre, que pour la nature elle – même.
    Jusqu’où peut on le supporter ? Jusqu’où la terre va t’elle nous supporter ?
    Il est urgent d’apprendre à nos enfants à se re-connecter à la nature pour se ressourcer et apprendre d’elle, et à la préserver.
    Merci à vous

  • Je suis tout à fait d’accord, je suis du Québec, Canada et je travaille dans un Centre de la Petite Enfance de Laval. J’ai un groupe multiâge, de 18 mois à 5 ans et je prends depuis longtemps exemple sur la nature mais ça m’a fait du bien de le lire, c’est comme si je réimpreignais les informations dans ma tête et dans mon coeur. Merci beaucoup!

  • C’est une très bonne approche, un article très intéressant. J’approuve totalement le fait de faire une classe avec des enfants d’âges différents. Pour ceux qui ont deux enfants (ou plus), vous avez surement remarqué comme le plus grand prend plaisir à apprendre et à expliquer au plus petit. On remarque aussi généralement que le deuxième est plus « doué » ou connais plus de vocabulaire…. que le premier au même age! Ils s’entraident et se tirent l’un l’autre vers le haut.
    Je trouve aussi primordial, la notion d’apprendre tout au long de sa vie. En effet c’est très important d’essayer de transmettre à nos enfants l’envie et le plaisir d’appendre, pour qu’adultes ils aient envie d’améliorer leurs competences en permanence.

    • Hello Tiphaine,
      Merci pour ton retour !

      C’est vrai qu’il est dommage de ne pas retrouver à l’école la mixité des âges que l’on a dans la vie de tous les jours !

      À bientôt

      • Dans l’école maternelle publique de notre village, il y a 3 classes, en multi-âge : PS + MS + GS dans chaque classe. En tant que membre d’une asso de parents d’élèves, je participe à l’explication des bienfaits de cette organisation aux parents, car il y a de nombreux sceptiques ! Certains s’inquiètent que les grands bousculent leur petit, prennent toute l’attention de la maitresse, ou que leur grand s’ennuie avec des plus petits… Alors on explique, notamment en comparant avec la vie réelle (est-ce qu’au travail, vous êtes seulement entouré de collègues de la même année ou qui ont exactement la même expérience que vous ?!!) et en comparant avec la nature !
        Je crois que je vais me servir de votre article, si vous n’y voyez pas d’inconvénient !

        D’autant qu’il y a une nouveauté cette année : en élémentaire aussi, toutes les classes sont passées en double niveau. Je suis absolument ravie, mais là encore, il en faut, de la pédagogie, auprès des parents !!! Nous sommes tellement formatés…
        Ceci dit, une fois l’expérience faite, la grande majorité des parents vivent concrètement les avantages du multi-âge, alors ce sera plus facile dans les années à venir.

  • La nature est tellement intéressante, autant par sa simplicité que sa complexité. Il y a tant à apprendre de la nature. La tranquillité, le respect et surtout pour ceux qui aiment les aventures, il y en a tellement des beaux souvenirs qui peuvent se créer en complicité avec la nature.
    Merci pour ce bel article très intéressant.

  • Un grand BRAVO pour cet article très riche et qui pose une question originale et profonde !
    L’image de la graine qui pousse et dont on contemple l’évolution avec émerveillement est ce que de nombreuses écoles alternatives recherchent. Cela fait tellement de bien comparé à une graine dont on mesure chaque jour les racines et les pétales, ce qui l’abîme et la stresse.
    Dans les grands principes de la nature, il y a aussi le jeu pour apprendre, comme les animaux.
    Pour les activités, je vous fais part des ateliers pour enfants sur mon site, pour leur faire découvrir à la fois le monde qui les entoure, mais aussi les autres et eux-mêmes. Dans mon atelier sur la forêt par exemple, il y a un jeu que les enfants avaient adoré : « se dessiner comme un arbre  »
    -les racines : qu’est-ce qui te rend fort, et t’enracine ( ex: les gens qu’on aime)
    – les feuilles : ce sont tous les talents que tu déploies.
    Ces activités d’inspiration Montessori sont 100% en phase avec vos valeurs !
    Encore bravo à tous les deux et merci !

  • Bonsoir,
    Merci encore pour ce délicieux article.
    Je trouve pourtant qu’il est réducteur de faire l’éloge de la lenteur de la nature, à l’opposé de la vitesse du monde scolaire. Nous (adultes… mais pas toujours !) sommes là pour accompagner nos enfants dans leurs apprentissages pendant de longues années. C’est un sacerdoce et une bénédiction : la nature a créé l’homme avec tant de faiblesses et une telle force. Force d’amour, de patience et d’espoir. Si l’homme avait une école pour instruire la nature, elle serait à mon avis proche de celle de la cour des maternelles : des chamailleries pour un rien, et aussi beaucoup de rires et de partages autour de chants, de jeux… En l’homme – une espèce parmi toute celle de la nature – on peut y voir aussi bien la grandeur que la bassesse. Son école est imparfaite, mais elle existe. Que serait un monde sans école ? Un monde interdisant l’école ? La perception de l’école et des méthodes éducatives sont la manifestation d’un jugement qu’il est utile d’avoir, qu’il soit bon ou mauvais. C’est notre capacité de jugement qui fait de nous des Humains. Sans cela, que serions nous ?

  • Bonjour,
    Très bon article ! Merci d’avoir partager ces idées.
    Pour moi, il y aurait, plus qu’un principe, une remarque, c’est le respect du jour et de la nuit… hormis le faite que de nombreuses espèces sont perturbées par la pollution lumineuse de nos villes, les animaux nocturnes et diurnes respectent leur « mode de fonctionnement » pour des questions de sommeil, de sécurité, etc. Les enfants aussi ont besoin de sommeil, facteur très important dans le mécanisme d’apprentissage..
    bonne continuation aux petites chasses au trésor..

    • Bonjour Solenne,
      Le sommeil, c’est la clé de la mémorisation et par extension d’un apprentissage efficace, sans parler du bienfait dans la régulation des émotions !
      Il y a un véritable apprentissage à transmettre à ce sujet, quand nous étions à l’école, nous avons tous revisé parfois très tard la veille d’un examen, au détriment d’une bonne nuit de sommeil. Malheureusement, très peu des informations vues ce soir-là passeront dans la mémoire à long terme !

  • Avec mes filles nous nous lançons dans l’aventure de l’instruction en famille afin de pouvoir davantage allez au rythme de chacun , respecter nos rythmes biologique , prendre le temps d’apprendre , et prendre le temps de se balader pour observer la nature afin d’en ressortir plus apte aux apprentissages plus théoriquement et plus détendue ! J’ai fait un test l’année scolaire dernière ou nous nous inspirions de la pédagogie Masson en sortant au minimum une a deux heure par jour minimum .. Nous en sommes sortie tous plus détendu . La pédagogie positive en était ainsi plus facile également , et l’envie de sortir davantage , peut importe le temps ….

    • Bonjour Mathilde,
      Merci pour ce retour !
      La nature a beaucoup d’avantages sur le bien-être, les effets qu’elle procure sur nous nous rappelle bien que nous venons de là.
      C’est aussi un endroit où la vigilance n’est pas sollicitée de la même façon pendant une balade ! En forêt, pas de risque de voir débouler une voiture à toute vitesse !
      Il serait intéressant de définir quels milieux sont le plus dangereux, la nature ou les milieux citadins…

  • Ce qui est sûr , c’est que la nature n’a plus la place qu’elle mériterait dans la société . Quand je vois des jeunes faire des rodéo en scooter ( bonjour la pollution ) , des gens jeter des détritus dans les forêts ( dégradations … , et j’en passe … Les jeunes devraient être sensibilisés le plus tôt possible au respect de la nature et à ses bienfaits.

    • Hello Sandra,

      C’est sûr que le respect de la nature est une compétence qui doit être développée chez les enfants ! La difficulté vient du fait qu’à l’origine, il n’y avait pas de déchet. La nature ne produit pas de déchet, personne ne va balayer dans les forêts à l’automne ! Si l’on remonte à l’apparition d’homo sapiens sapiens, il y a un peu moins de 200 000 ans, les premiers outils qu’ils utilisaient étaient faits de pierres et de végétaux. Chaque chose était naturelle, biodégradable, et pouvait être laissée sur place ou jetée ! Aujourd’hui, il est vrai qu’avec les déchets « modernes », le plastique principalement, il nous faut apprendre à recycler, et oublier ce comportement inné de jeter ! Ce comportement est d’ailleurs l’un des grands problèmes de certains pays d’Asie, où à l’origine la nourriture se consommait sur des feuilles vertes en guise de support, les jeter ne posait pas de problème majeur. Aujourd’hui, la nourriture est globalement proposée dans les petits commerces en bord de route sur du plastique… Le problème est que l’habitude de jeter est restée, mais la nature prend beaucoup plus de temps pour recycler du plastique que des végétaux !

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