Comment Aider les Enfants DYS ?

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Chaque année en date du 10 octobre, se tient la Journée Nationale des DYS.

Cet événement est l’occasion de revenir sur ces troubles méconnus de l’apprentissage.

Les enfants DYS peuvent souffrir de maux tels que : la dyspraxie, dysphasie ou la dysgraphie.

Ces termes sont encore souvent incompris, pourtant ils font partie du quotidien de nombreuses familles, désemparées devant ces handicaps.

Tout l’enjeu des DYS est de les détecter le plus tôt possible, afin de permettre une meilleure prise en charge des soins et mieux vivre avec ce trouble.

Tu souhaites en savoir plus sur ces troubles cognitifs et comment aider un enfant DYS ?

Tu veux savoir à quel expert t’adresser pour ne plus perdre de temps ?

À travers de nombreuses recherches, nous avons réalisé pour toi un travail de fourmi.

Nous nous sommes documentés sur le sujet, auprès de nombreux spécialistes.

À l’issue de ces investigations, nous avons sélectionné des ressources ingénieuses pour accompagner et faciliter ton quotidien de parents. Explorons sans plus attendre l’univers des DYS.

idées pour aider les enfants des

DYS définition

Avant de répondre à la question : comment aider un enfant DYS ?

Nous pensons qu’il est important d’apporter un éclaircissement fondamental sur la définition de ce trouble.

Les DYS font partie des troubles neuro-développementaux également nommés troubles des apprentissages.

Il s’agit donc d’un dysfonctionnement dans le développement neurologique du cerveau, altérant les fonctions cognitives.

À l’origine, les fonctions cognitives confèrent à l’être humain la faculté de recevoir une information, l’analyser, l’utiliser, la communiquer et agir avec.

Les troubles DYS peuvent donc affecter une ou plusieurs fonctions cognitives particulières, sans toucher le système cognitif entier.

Par conséquent, précisons qu’un enfant DYS ne souffre ni de déficience mentale ni de retard intellectuel.

Généralement, ces perturbations apparaissent durant les premiers apprentissages de l’enfant, avec possibilité de pérennisation à l’âge adulte.

Ces maux sont reconnus comme un handicap cognitif dans le sens où ils représentent une vraie gêne et souffrance pour l’enfant dans son quotidien.

Ils ont un impact sur l’intégration scolaire, sociale et aussi professionnelle, lorsqu’ils perdurent dans le temps.  

Les différentes formes de DYS

Nous recensons plusieurs formes de troubles de l’apprentissage, qui se retrouvent fréquemment associés. En effet, il n’est pas rare qu’un enfant dyslexique présente également une dyspraxie.

Le terme DYS est un nom générique sous lequel on regroupe :

  • des troubles de l’apprentissage scolaire : dyslexie, dysorthographie, dyscalculie et dysgraphie
  • les troubles de la motricité : la dyspraxie
  • les troubles du langage : la dysphasie
  • les troubles de l’attention (TDA/H) avec ou sans hyperactivité, très souvent associés aux DYS

Les troubles de l’apprentissage à la loupe

  • Dyslexie : elle est souvent traduite par une inversion de syllabes, une confusion des lettres possédant des formes proches, une difficulté à associer un son à une lettre.Par conséquent la lecture devient une véritable épreuve et se transforme pour le dyslexique en un véritable texte à décoder.
  • Dysphasie : elle se manifeste par des phrases construites de manière réduite et elliptique, l’absence de pronoms, prépositions, et très souvent un emploi du verbe à l’infinitif.Exemple : “veux manger pas”, au lieu de ”je ne veux pas manger”.
  • Dysgraphie : un enfant dysgraphique éprouve des difficultés à tenir un stylo, à donner des formes lisibles aux lettres, avec un rendu d’écriture assez crispé.
  • Dyscalculie : ce trouble lié au calcul engendre des confusions dans l’acquisition et la compréhension des nombres et des opérations.Il peut se traduire par une juxtaposition des nombres entendus, une gêne pour estimer une distance, une quantité.
  • Dyspraxie : elle concerne une mauvaise coordination des gestes. Les personnes concernées sont touchées par une praxie.Une praxie est un geste qui ne peut être réalisé sans apprentissage préalable. Monter un escalier, lancer un ballon nécessitent un réel apprentissage pour évoluer en automatisme.
  • TDA/H : il s’agit d’une difficulté majeure à se concentrer et rester attentif sur une tâche précise.L’attention est soit minime soit parfois inexistante. L’enfant TDA sera vite distrait par les événements environnants, ne retiendra pas les consignes données par l’instituteur.
    En cas d’hyperactivité, l’enfant souffre de manque d’attention mais développe en parallèle une impulsivité, excitation, agitation.

De manière générale, les déséquilibres constatés, se retrouvent dans chaque DYS avec des symptômes tels que la lenteur, la fatigabilité et l’irritabilité, et une difficulté à développer des réflexes naturels.

Activités pour aider les enfants des

Comment repérer des troubles cognitifs ?

Depuis l’arrivée de ton enfant à la maternelle ou au primaire, tu suspectes un DYS ?

Malheureusement, tu ne sais vers quel spécialiste t’orienter ?

Tu veux gagner du temps, en sachant dès le départ quelle décision prendre ?

Par expérience, sache que ces suspicions débutent généralement par des inquiétudes parentales, ne sous-estime pas ces ressentis, ils seront indubitablement ta boussole et ton meilleur indicateur.

De plus, il existe un autre moyen d’obtenir un témoignage pour confirmer tes intuitions. Lequel ?

Demande au corps enseignant, s’il constate les mêmes manifestations et confusions en classe, prends ces informations en considération sans plus tarder, et consulte un expert.

1/ À chaque trouble : une prise en charge spécifique

Afin de te guider au mieux, nous te résumons rapidement les actions à entreprendre auprès des professionnels de santé.

  • concernant les difficultés liées au langage et au calcul : un bilan orthophonique ;
  • pour des sujets de motricité : bilan psychomoteur avec un psychomotricien.

Si tu veux trouver des spécialistes sensibilisés et formés à ces sujets, il est possible et recommandé de contacter la fédération française des DYS.

Elle coordonne les associations telles que la Dyspraxique Mais Fantastique” (DMF).

Elle possède un large portefeuille d’adresses avec tous les acteurs en lien avec les troubles de l’apprentissage : une très bonne piste à exploiter !

Après ce premier bilan, les experts préconisent de prendre rendez-vous avec des médecins spécialistes :

  • neurologue,
  • neuropédiatre,
  • pédopsychiatre,
  • pédiatre.

Plus un enfant DYS est détecté tôt, meilleures seront les chances pour lui de progresser et de monter en compétences.

Tu te demandes sûrement en quoi il est si important de reconnaître ce handicap cognitif ?

2/ Reconnaissance du handicap cognitif

Reconnaître le handicap cognitif est important pour deux raisons :

  • Poser un diagnostic précis sur une maladie afin de pouvoir mettre des mots sur celle-ci. Pour les parents, c’est une étape psychologique cruciale : pouvoir nommer cette affection, l’expliquer et donc l’extérioriser, constituera une délivrance et un premier soulagement moral.
  • Verbaliser un mal, c’est se donner aussi la possibilité de sortir de l’isolement dans lequel une famille peut risquer de plonger.

Au-delà de l’aspect psychologique, faire reconnaître un handicap cognitif, c’est aussi se donner les chances d’accéder à une prise en charge financière.

Si tu es parent d’un enfant DYS et que tu vis cette situation depuis quelques temps, tu sais sûrement que ce type de trouble peut être long et coûteux, faute de prise en charge.

En effet, si l’orthophonie fait partie des disciplines thérapeutiques prises en charge par la sécurité sociale, ce n’est malheureusement pas le cas de toutes les spécialités, comme par exemple la rééducation en psychomotricité ou l’ergothérapie.

Tu te reconnais ou tu vis précisément ce contexte ? Ne te décourage pas, des solutions existent et nous faisons le point dessus !

Bon à savoir : des organismes spécifiques subventionnent ce type de pathologie sous certaines conditions, telle que la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).

Petit rappel juridique : La loi n°2005-102, article 114, définit la notion de handicap comme suit :

« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »

La Caisse nationale de solidarité et de l’autonomie qui régit notamment les MDPH, va dans ce sens et encourage chaque famille à demander une évaluation de ses besoins auprès de l’équipe de la MDPH.

L’invalidité doit être reconnue par le personnel médical à un taux de 50 % pour qu’une famille puisse bénéficier de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH).

Cependant, il est important de se renseigner de manière approfondie auprès de cet organisme puisqu’il propose plusieurs alternatives de compensations financières.

Attention ! La MDPH doit être sollicitée après avoir réalisé un dépistage et posé un diagnostic précis par des professionnels de santé.

Afin d’étudier le dossier de chacun, la MDPH doit avoir en sa possession quelques pièces spécifiques :

  • projet de vie : les besoins, attentes et souhaits de la famille ;
  • certificat médical : diagnostic de la maladie, les altérations constatées, les conséquences sur le quotidien, les traitements et démarches thérapeutiques définies ;
  • les bilans de chaque spécialiste consulté : psychologue, psychomotricien, pédiatre ;
  • si votre demande concerne une aide pour la scolarisation : le formulaire d’évaluation des besoins de scolarisation de la personne handicapée, complété par l’équipe éducative de suivi de scolarisation. Elle doit mentionner les actions menées par l’établissement et la conséquence des troubles sur le plan scolaire.

La reconnaissance du handicap par la MDPH permet aux familles d’obtenir des subventions pour compenser l’argent qu’ils vont devoir engager dans les rééducations et les soins.

D’autres acteurs publics sont à connaître et peuvent être sollicités : voici quelques exemples non-exhaustifs :

CAMSP : centre d’action médico-sociale précoce, spécialisé dans la petite enfance de 0 à 6 ans,

CMPP : centre médico-psycho-pédagogique, s’adresse aux enfants jusqu’à l’âge de 20 ans,

AVS : en milieu scolaire, pense à demander l’accompagnement par une auxiliaire de vie scolaire.

Mieux comprendre et aider un enfant DYS ?

La mallette pédagogique indispensable

troubles dys voici quelques astuces

L’arrivée du numérique constitue une avancée formidable pour les troubles de l’apprentissage.

Le digital représente une nouvelle technique prometteuse et ludique, en facilitant le quotidien des enfants et ce pour le plus grand bonheur de toute la famille.

Avec ces ressources, il devient plus facile et confortable de vivre avec un trouble DYS, mais surtout elles participent à faire progresser l’enfant et à l’émanciper.

Ces outils numériques couvrent plusieurs fonctions dans le cadre des DYS :

Consolider les points forts de l’enfant, accroître ses compétences, dépasser la difficulté, combler un handicap, mais aussi optimiser l’environnement de travail.

Nous avons sélectionné pour vous des outils aussi merveilleux que ludiques, à découvrir et expérimenter en famille !

  • Avec le cartable fantastique : découvre ce site créé par des chercheurs, il propose des outils pour les enfants dyspraxiques.
    À chaque problématique sa solution personnalisée : dyspraxie et écriture, dyspraxie et lecture, sans oublier la recommandation d’ouvrages liés à ce trouble.

Si tu es désireux d’en apprendre davantage sur la dyspraxie, cette vidéo t’intéressera sûrement : “Quand le cerveau s’emmêle” de Caroline Huron, chercheuse en sciences cognitives au CEA-Inserm (Institut d’imagerie biomédicale), nous plonge au coeur de ce trouble de la coordination motrice.

  • La course aux nombres : pour des difficultés liées à la dyscalculie, l’unité INSERM-CEA de la Neuro Imagerie Cognitive a imaginé un logiciel pour que les enfants jonglent avec les chiffres tout en s’amusant.Il s’adresse aux enfants entre 4 et 8 ans. Pour les enfants plus âgés, entre 5 et 10 ans, découvre le même concept avec l’Attrape Nombres. Deux sites qui réconcilieront les enfants avec les mathématiques !
  • Les éditions Belin et la collection Colibri : pour la dyslexie, des ouvrages entièrement dédiés aux DYS.
    Élaborés par des chercheurs toulousains, ces livres très accessibles ont été fabriqués en total accord avec les recommandations psycholinguistiques. Plus de trente titres disponibles au format papier et numérique.
  • Application Appidys : pour la dysorthographie, expérimente cette application géniale, elle accompagne les DYS dans leur lecture au sens large.
    Sa vocation ? Redonner du plaisir à lire, lever les blocages et autonomiser l’enfant. Tout est savamment pensé : la taille du texte, la surbrillance, mais aussi la rapidité de lecture.
  • Association BOOKIN : association versaillaise, elle propose grâce à une adhésion annuelle et un certificat médical à l’appui, d’accéder à une banque de manuels scolaires totalement réadaptés pour les DYS.Ensuite, tu auras un accès illimité aux contenus des manuels scolaires, afin que ton enfant puisse poursuivre sa scolarité avec plus de sérénité et de confort.
  • Logiciels Médialexie : destinés à tous les troubles DYS, ils s’adressent aux enfants dès le primaire et jusqu’à l’âge adulte. Ces différents logiciels offrent une large gamme d’outils pour suppléer aux difficultés du quotidien.Une solution qui représente certes un budget, mais une alternative sur du long terme à ne pas sous-estimer, avec un vrai retour sur investissement.
    Les logiciels Médialexie assisteront tes enfants depuis l’école jusqu’à la vie professionnelle.

Pour conclure cet article, je t’invite à méditer sur cette citation :

“Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends. »

Benjamin Franklin.

Pour qu’un enfant soit captivé, il a besoin d’être questionné, redonnons un nouveau sens à l’apprentissage, aidons nos enfants à apprendre avec plaisir et envie, tout en acceptant les erreurs !

En redonnant une lecture nouvelle à la pédagogie, nous contribuerons d’une certaine manière et à notre humble niveau à atténuer ces troubles.

Télécharger les kits d’activités ludiques pour aider un enfant DYS

Pour télécharger les kits d’aventures ludiques pour les enfants, chasses au trésor pédagogiques®, jeux de piste, activités éducatives, c’est par ici : clique simplement sur le bouton juste en dessous pour tout recevoir gratuitement.

Qu’as-tu aimé dans cet article ou pas aimé ? On en discute dans les commentaires !

Tes idées d’améliorations et de compléments sont les bienvenues, ainsi que ton expérience et tes retours !

  • As-tu des enfants DYS et quelles sont tes astuces ?
  • Maintenant que tu as plus d’informations, vas-tu expérimenter de nouvelles choses avec tes enfants ?
  • As-tu des questions ou des idées à partager sur les troubles DYS des enfants ?

Laisse ton avis juste en dessous, merci beaucoup !

N’hésite pas à partager cet article avec les personnes de ton entourage qui pourraient être intéressées et sur les réseaux sociaux !


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  • Les troubles Dys, ne sont pas rares.
    Il impact environ 10%des enfants scolarisés.(plus ou moins sévèrement, et cumulables)
    C’est un combat de tous les jours, pour expliquer les différences. Pour accompagner l’enfant dans sa scolarité, l’encourager, le motiver, dans ses activités de rééducations, pour atténuer les troubles, ou donner les moyens a pendants de les contourner.
    Du coup, on demande à ces enfants des emplois du temps de ministre.
    Pas simple cette vie, ni pour les parents, ni pour les enfants.
    Pas simple non plus de tomber sur des enseignants a l’écoute, et près a en découdre avec ces difficultés.
    D’autant plus qu’ils n’ont pas de formation spécifique.

    Courage a tous ces parents héros journaliers.
    Merci des efforts fournis pour tenté d’aider des parents déconcerté par l’annonce du diagnostique

    • Le pourcentage de dys dans la population va de 8 à 15%. Tout dépend si on ne compte que les dys sévères ou si on prend en compte les dys légers.
      Le grand public comprend facilement nombre de troubles si fréquent chez les dys (ça ne se limite pas qu’à la dys) quand on commence par expliquer la CAUSE de la dys, qui est l’hétérophorie. Cela intéresse grandement les enseignants car ils sont trop souvent culpabilisés à tord par les parents de dys. Quand ils comprennent les conséquences de ce discret trouble de la vision binoculaire, ils sont beaucoup plus « cool » avec leurs élèves dys.

      Hélas, la mode c’est de se focaliser sur les conséquences de la dys ce qui fausse les explications et les « traitements » qui ne sont en fait que des tentatives de compensation. De là les nombreuses séances infligées aux enfants que vous avez si bien évoqué. Vous pouvez facilement trouver des témoignages parlant de séances qui ont duré plus d’un an. Certains parlent de 5 ans, 10 ans voir 20 ans d’orthophonie!!!
      Un dictions médical dit qu’un traitement qui dure est un traitement qui a fait la preuve de son inefficacité.

      Les bilans d’orthophonie ne sont pas des bilans médicaux, même si ils sont demandés par un médecin. Les orthophonistes ne sont pas des médecins: ce sont des para-médicaux, comme les secrétaires médicales, les infirmiers, les ambulanciers.
      Que pensez vous des propos de la secrétaire fédérale de la Fédération des orthophonistes de France. Elle explique qu’il y a bien une hausse des consultations, mais pour de mauvaises raisons.
      « Si un enfant ne s’en sort pas dans l’apprentissage de l’écrit, on l’envoie chez l’orthophoniste en présupposant que c’est pathologique. Mais il y a DES ENFANTS N’ONT RIEN À FAIRE DANS NOS CABINETS. »
      (Article publié le 13/11/2017 sur bfmtv point com
      titre : « Le recours à l’orthophoniste est-il trop fréquent pour les élèves de primaire? »)

      Pourquoi ces enfants sont ils acceptés si ils n’ont pas besoin d’orthophonie?
      Qu’est-ce qui est facturé dans ces cas là ? La garderie ?

      Ses propos sont intéressants car ils confirment qu’il y a bien un problème dans la prise en charge des dys.

      Les professions qui se basent sur les conséquences de la dys préconisent d’attendre que l’enfant ait 7 ou 8 ans pour pouvoir poser leur diagnostic. L’enfant a alors perdu de précieuses années. Des enfants dyslexiques sévères sont en échec scolaire dès l’âge de 5 ans… C’est terrible de tenir à ce que l’enfant se soit bien enfoncé dans la dys et de perdre de si précieuses années.

      Une seule consultation suffit pour poser le diagnostic ophtalmologique de la dys et essayer des verres. Le problème est au niveau des muscles oculomoteurs (les muscles des yeux).
      Pas besoin de coûteuses séances peu efficaces, ni de coller des machins sur les dents (alphs), ni de pupitre, ni de repose-pieds: c’est juste de l’ophtalmologie.
      Des dys qui sortent de la dys il y en a. Des enfants sont chassés de ghettos pour dys (ulis) car ils cessent d’être dys.

    • Ce qui est surprenant c’est que le lien entre la dys et les yeux est souvent nié. Or que propose t-on aux dys pour leur faciliter la lecture?
      – Agrandir les textes, augmenter les espaces entre les lettres et les interlignes.
      – Changer de police de caractère.

      Mais le plus drôle c’est de constater que les dys célèbres ont bien un trouble de la vision binoculaire. C’est évident pour Léonard de Vinci, Walt Disney, Ernest Hemingway, etc.
      Le fait d’écrire en miroir est typique d’un trouble de la vision binoculaire. Leonard de Vinci en est un excellent exemple (regardez sur internet le codex Atlanticus).

      Si vous fréquentez des dys vous verrez forcément un enfant qui « s’enroule autour de son stylo » pour écrire dans une position bien tordue.
      La position typique c’est assis avec un pied sous le bassin. Cette posture n’est pas du tout confortable. Ils font cela, inconsciemment, pour favoriser un œil.
      La feuille de papier sur laquelle ils écrive est plus où moins fortement inclinée. Parfois à 90°!!!

      Certains dys ont l’impression que les lettres clignotent, que les lignes sautent. Leurs yeux font des saccades. Chez les dys sévères vous pouvez les remarquer. Les saccades oculaires des yeux des dyslexiques et des dyspraxiques sont très connues.

      L’échelle de Parinaud, si pratique pour évaluer la CAPACITÉ DE LECTURE des dyslexiques, est un test purement visuel. Il a été créé entre 1880 et 1890 par le Dr Henri Parinaud qui était un médecin ophtalmologue.

      Si vos yeux ne fonctionnent pas bien ensemble, cela fausse votre perception de l’espace et nuit à vos acquis puisque, dans nos civilisations occidentales, près de 80% de nos connaissances viennent de nos yeux.
      Comme cela fausse notre perception du monde ce n’est pas étonnant de penser différemment, de réagir différemment.

      Le lien entre dyslexie et les yeux a été fait il y a fort longtemps. Malheureusement de grandes découvertes ont été oubliées, notamment Cuignet (1875), Magnus (1924), Hugonnier (1959) et Hermann von Helmholtz (1867). Tous ces auteurs ont établi que l’hétérophorie est la cause de torticolis, douleurs vertébrales, migraines ophtalmiques, troubles de la posture et de la latéralisation, dyslexie, dyspraxie et crises vagales.

  • Je vous remercie beaucoup pour cet article très complet et on peut dire qu’il tombe à point nommé car nous nous interrogeons sur l’orientation scolaire de notre fille. Cela fait maintenant quelques temps que nous pensons qu’elle est dyspraxique et nous soupçonnons également une tda. Elle n’est pas encore diagnostiquée mais nous venons de rencontrer le généticien qui nous a rediriger vers une neuropsychologue afin d’effectuer un bilan et nous espérons avoir un diagnostic. Je ne savais pas qu’il y avait une fédération française des dys, je vais essayer de les contacter afin de pouvoir avancer au mieux pour et avec ma fille.
    Continuez ce que vous faites, non seulement cela fait du bien de voir qu’il y a des personnes qui pensent autrement et qui mettent en place des projets pour les autres gratuitement et en plus cela permet de se sentir moins seule car cela n’est pas toujours facile.

  • Bonjour, votre article est intéressant et a le mérite de parler des dys. Par contre, à deux reprises vous parlez de maladies et de pathologies. Les troubles dys ne sont ni des maladies ni des pathologies car ils ne se guérissent pas. Par contre, grâce aux diverses rééducations, le handicap va être compensé ou du moins le diminuer. Mais c’est long et usant pour l’enfant et les parents. D’autres part vos définitions des différents dys sont très succinctes et incomplètes, c’est dommage.

    • Quand un enfant ne voit pas ce qui a écrit sur le tableau, tout le monde pense à un problème de vue. Normal.
      Plutôt que de l’aider avec de grosses lettres, un ordinateur on l’envoie vers un médecin ophtalmologue.

      Par contre, quand un enfant a du mal à lire un livre, à écrire, à faire des nœuds complexes, peu de personnes se préoccupent de ses yeux. C’est surprenant, non ?
      Et pour ces enfants on propose des quantités de stratégies de compensation du handicap, livres spéciaux, lampe magique, casque magique, ordinateurs, police de caractères, secrétaire, stylo scanner, jeu vidéo, méthodes payantes… Tout en évitant de traiter la cause de leurs troubles!
      8-[

      La myopie n’est pas une maladie et pourtant on voit nettement mieux avec de bonnes lunettes (je suis myope et concerné par la dys…)

      On peut très bien être myope ou hypermétrope ou avoir 10/10 à chaque œil ET ne pas pouvoir faire fonctionner en harmonie les 12 muscles de nos yeux.
      Ce discret trouble de la vision binoculaire s’appelle l’hétérophorie.

      L’hétérophorie a pour origine la variabilité des muscle(s) oculomoteur(s) (6 par œil). Cette variabilité des organes humains, qui concerne tous nos organes et même nos os, vous pouvez la constater en regardant la forme des nez de vos proches.
      C’est, dans l’immense majorité des cas, héréditaire et les conséquences varient selon les muscles concernés ET le degré. Il y a quelques rares dys traumatiques, par exemple suite à l’opération de muscles oculomoteurs.

  • Merci pour cet article, merci beaucoup!!! ma fille de 7 ans est dyspraxique avec tda. Comme vous l avez dit il y a une phase psychologique à passer. les renseignements sur le handicap, comment s adapter, les solutions à mettre en place, tout ça c est à nous de les chercher, c est à nous de nous imposer à l école pour defendre notre fille mais aussi dans notre entourage qui parfois ne comprend pas, pense que c est à la mode ces « nouveaux handicaps ». Il ne s agit pas de trouver des excuses à notre enfant quand elle ne veut pas (ou ne peut pas) faire comme les autres, il s agit de comprendre qu elle fonctionne différemment, il faut capter son regard pour une consigne, la lui faire repéter, lui demander de la visualiser, ajouter un contact sur sa main ou son bras pour qu elle ne décroche pas son attention, et meme si elle arrive a executer cette consigne il faudra qu elle refasse 20 fois, 50 fois cette consigne pour arriver a l automatiser alors q un autre enfant » normal » reussira au bout de 2 ou 3 essais….imaginez la concentration necessaire, imaginez la fatigue en fin de journee…. avec tout ça, le soir c est fini la soupape de sécurité explose et il faut évacué toute l énergie de la journee déployée pour se concentrer… cela fait 2 ans que nous avons le diagnostic, 2ans qu elle fait de l orthophonie, psychomotricité, soutien scolaire, pédiatre, neuropediatre, pedopsy, stage pour enfant/parent pour apprendre/comprendre les dys…et même avec tout ça, c est vous qui m apprenez que je peux obtenir des manuels scolaire adaptés pour elle dans son école… les dys doivent être mieux entendus, mieux reconnus, pour être mieux acceptés et surtout mieux compris… la tolérance à la différence doit s apprendre au plus jeune âge mais que faire quand le maître ou la maitresse n accepte pas un dys pour ce qu il est??

  • Vous êtes géniaux. Merci mille fois pour ce magnifique travail sur les DYS. Je ne connaissais pas « ce handicap » concernant les enfants. Votre travail phénoménal est super captivant et intéressant. Justement, Je suis en train de travailler sur le handicap chez les enfants en tant que formatrice BAFA. Je vais compléter mon travail de recherche sur le sujet grâce à vous ! MERCI, MERCI………… C’est TOP DE CHEZ TOP !!!! Je vais souvent penser à vous et notamment pendant mes stages BAFA ! Et merci pour les KITS trop bien faits. BRAVO!!!

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